Mars 2023 - S01EP01

La seule chose que l'on puisse faire à la création de son entreprise, c'est prétendre être ce que l'on vend. Alors jusqu'à l'acquisition de son tout premier client et des suivants, nous ne sommes pas grand chose. C'est ainsi que je me suis rendu compte qu'à la naissance, on n'est pas... ou plus précisément : on n'est encore rien. Parole Publique aura deux ans dans un mois. Et à 1 an et 11 mois, on sait un peu plus qui on est.

Première nouvelle d'importance : Parole Publique a adopté le mois dernier le statut d'entreprise à mission. Cela signifie quoi au juste ? Que la poursuite des objectifs financiers n'est pas une fin en soi. D'ailleurs, cela ne l'a jamais été. Il m'a tout de même fallu du temps pour le formaliser, pour laisser grandir un peu @parolepublique, pour identifier la meilleure façon de livrer sa mission et tant de choses encore !

Il a donc fallu réfléchir (pas trop longtemps), rédiger (ça, je sais faire) puis modifier les statuts pour enfin les déposer officiellement au greffe de Saint-Brieuc (je vous confirme, le nouveau guichet unique de l'INPI ne fonctionne pas très fort). Des statuts, ça engage. C'est ce qui fixe désormais la raison d'être et les objectifs stratégiques de l'Agence dans le marbre.

On entend souvent parler de raison d'être. On parle aussi d'entreprise à impact. C'est-à-dire de ces opérateurs économiques qui ont compris qu'ils n'avaient pas qu'une fonction économique. En réalité, on se rend bien compte que cela a toujours été le cas. Le bien commun n'est pas réservé aux associations et le profit aux entreprises.

Sauf que pour poursuivre sa mission, une entreprise a besoin de gagner de l'argent... tout comme une association. L'une livre des services/produits à ses clients pendant que l'autre collecte des fonds (souvent auprès des premiers). La différence étant que ceux qui contribuent financièrement au fonctionnement d'une association ne profitent pas de leurs services - et donc de leur mission première.

Et c'est à ce moment là que je vous sors une citation bien sentie. Charles Branson, le fondateur de la galaxie Virgin, rappelait dès les années 90 qu'une entreprise - pour exister et pour survivre - devait apporter une contribution utile à la société. J'en suis convaincu.

Ma vision sur le sujet est assez simple : ce sont les récits qui nous transforment. Ils sont source de vérité et d'engagement. Les histoires sont partout. Elles nous permettent de nous évader, de transmettre des idées, de convaincre nos amis, de mobiliser des citoyens. Les récits sont un outil extrêmement fort pour construire et pour déconstruire nos imaginaires. Il suffit d'explorer le monde qui nous entoure.

À côté de cette vision, j'ai des passions, notamment celle de créer, d'écrire et de diffuser. Créer des nouveaux imaginaires, écrire de nouvelles histoires, diffuser de nouvelles idées. Cela se retrouve dans mon parcours qui jongle entre les secteurs de la littérature, l'édition, de la presse, des politiques publiques et de l'entrepreneuriat.

Au final, à la croisée de mes convictions et de mes passions, @parolepublique est née avec pour mission d'aider les individus et les organisations dans leurs prises de parole : c'est-à-dire à formaliser ce qu'ils pensent, exprimer ce qu'ils disent et amplifier leurs messages et cela, afin de pousser les gens à l'action. La politique permet cela, l'entreprise encore plus.

Il y a un côté Sherpa dans tout ça, parce qu'en réalité, on fait bien plus ! J'en parlerais dans une future édition de cette newsletter.

Malheureusement, la politique souffre trop souvent d'un désalignement entre convictions et actions. L'enjeu pour une entreprise, et davantage encore pour celles qui veulent durer le plus longtemps possible, c'est de réussir à aligner son développement avec sa raison d'être. Voilà précisément notre mission.

La raison d'être de @parolepublique, c'est donc la synthèse de cette vision, de cette mission et de mes passions.

L'idée derrière la newsletter est encore plus simple que ma vision. Déjà, il y a des éléments purement factuels que vous n'ignorez pas. Il n'y a pas de moyens plus direct de s'adresser à ses contacts que par courriel. Les réseaux sociaux existent, c'est vrai. Ce sont des plateformes incroyables d'engagement et de viralité. Toutefois, l'algorithme des réseaux sociaux (le fameux) réduit la portée de notre communauté. Concrètement, on touche moins de monde que prévu (sauf à faire le buzz). C'est dommage ! Ensuite, pour les plateformes les plus communes, la publicité noie le propos. Enfin, pour toutes, elles ne font pas de place à l'idée (LinkedIn est probablement une exception).

Je fais donc le choix d'investir mon temps dans la rédaction d'une newsletter qui, je l'espère, vous plaira. Elle adoptera un format long. Elle assumera ce format avec une périodicité, pour le moment, mensuelle. Une fois par mois, le dernier vendredi du mois (exception faite de celle-ci), si vous le décidez (j'y reviendrai), vous aurez l'immense plaisir d'en apprendre plus dans les domaines du design, de l'art, de l'entrepreneuriat, de la littérature mais aussi des sciences, de la politique ou encore de la musique.

Quels sont les deux points communs à tous ces domaines ? Des personnalités incroyables et des idées avant-gardistes.

Je n'ai pas (encore) la prétention de vous rendre plus intelligent avec la lecture de cette newsletter. J'aimerais (seulement) atteindre l'objectif de vous apprendre quelque chose d'utile. Une chose utile par mois, c'est atteignable comme objectif non ? Ça devrait vous prendre environ 5 minutes de lecture. Parfois moins. 5 minutes de lecture tous les mois pour en savoir plus sur la façon dont on peut (considérablement) améliorer ses compétences grâce aux connaissances des autres (celles et ceux qui nous inspirent), c'est plutôt un investissement rentable non ?

Clairement, on ne peut prétendre être une entreprise à mission et ne pas prendre en compte un certain nombre de principes comme celui du consentement. Quand j'étais petit, le seul objectif viable dans ma vie était de recevoir du courrier. Aujourd'hui, ma boîte aux lettres est désespérément vide au profit de mes boîtes de messagerie. J'y reçois des factures, des spams, quelques mots d'amour et des newsletters. J'ai choisi de recevoir la grande majorité de ces courriels (sauf les spams) et je veux/aimerais/souhaiterais qu'il en soit de même pour vous avec cette nouvelle newsletter.

Si vous la recevez aujourd'hui, c'est parce que vous faites partie de mes contacts plus ou moins proches : amis, collègues, anciens collègues, clients, anciens clients, personnes qui me font rêver. Vous aurez toutes et tous une (bonne ou moins bonne) raison de vouloir suivre cette newsletter. Ça, c'est vrai si j'ai bien fait mon boulot consistant à nouer des relations dont le bénéfice social/émotionnel/intellectuel est réciproque.

Mais si vous pensez que cette newsletter ne remplira pas d'office sa promesse, que vous ne l'avez pas sollicité et que vous n'en voulez pas, que vous êtes déjà abonné à trop de newsletters que vous ne lisez même pas ou encore que vous estimez que l'impact carbone vs. l'utilité de ce courriel est en défaveur de l'environnement (car oui, ça représente un coût environnemental) alors n'hésitez pas. Sinon, je serais vraiment très heureux de vous compter dans cette aventure !

Nouveaux récits avec Jacques Barreau - Jacques Barreau, Fondateur et PDG de Grain de sail, a eu la bonne idée d'accepter notre invitation à parler au micro de Nouveaux récits, le podcast de Parole Publique dédié aux plus belles histoires entrepreneuriales. Alors allez chercher une boisson chaude, calez vous confortablement dans votre fauteuil préféré et écoutez cet épisode. Dire qu'il vaut le coup est un euphémisme ! Bonne écoute.

Nouveaux récits sur YouTube

Nouveaux récits sur Art19

Consultant.e junior en stratégie et développement - Nous proposons un stage pour un étudiant en dernière année (M2) d'école de commerce ou d'université. Elle ou il nous aidera à bâtir la stratégie de l'Agence à moyen-long terme, donc un travail sur la vision pour une personne issue d'une filière en gestion et/ou entrepreneuriat.

L'honnêteté, ce n'est pas pour les chiens

"Quand on ne sait rien, on peut tout de même trouver des choses, avec de l'imagination."

– Boris Vian (1949), Postface de Les morts ont tous la même peau

Si vous prenez du plaisir à nous lire, n'hésitez pas à vous abonner ♥.